La regression marxiste en sens homologant



Dans le marxisme exposé par Ribera, l'homme est un être capable de dominer
son environnement, et le communisme, dans un tel contexte, devient le
contrôleur parfait du marché, avec le résultat d'établir exactement les
besoins et les nécessités de l'homme.

Toutefois, si nous déplaçons le marxisme sur un plan "dellavolpiano", en
l'épurant de sa vision économique, nous le rendons plus idéal, même,
tout-à-fait idéal, en tant que défense massive des couches sociales plus
faibles, que le capitalisme moderne a tendance à laisser de coté, surtout à
l'heure actuelle, avec le redimensionnement de l'nvironnement des usines,
qui caracterise les monde globalisé.

En cette partie du monde, le concept d'exploitation de la main d'oeuvre, a
été remplacé par le concept d'excédents.

Le problème du matérialisme marxiste est lié à la praxis et à l'industrie,
perçue comme l'ultime expression de la domination de l'homme, non seulement
sur la nature, mais aussi sur l'homme lui-même (comme il apparait justement
sur les "murales" de Ribera).

Toutefois un matérialisme ainsi proposé, se confond trop avec le
matérialisme du capitalisme moderne, capable de dominer les événements.

Toutefois, les événements ne se dominent pas :

le communisme de la planification a implosé, et le capitalisme est tenu
debout artificiellement, à travers l'économie de la dette et de la
consommation orchestré par des organisations multinationales, de plus en
plus décisionnaires par rapport aux politiques des états nationaux.


Le mélange né de la réduction de la planification e de la réduction du
capitalisme concurrentiel pur, a donné naissance au CAPITALISME COMMUN.

Pourquoi capitalisme commun?

Parce qu'il s'agit toujours du capitalisme du XIX siècle, basé sur la
recherche du profit e de la loi hédonistique fondamentale, mais épuré de la
poussée nationaliste particulière, qui a déchaîné des événements telles que
les deux guerres mondiales, et un effondrement économique épouvantable
(grande crise de 1929), auquel on ajoute planification, divisionalisme et
extention internationale et multinationale, qui le rendent, justement
commun, homologant.

Le concept de domination de l'homme a fini par lier aussi bien le marxisme
que le capitalisme dans des expressions toujours plus régressive et
homologantes, homologation que déjà dans les années 70 était perçue et
dénoncée par Pasolini.

Ce n'est pas un hasard, si à l'intérieur de cette homologation, droite et
gauche institutionnelles tendent à se ressembler et à se confondre, car les
deux expriment une pauvreté idéologique liée au manque de considération de
variables incontrôlables. Le matérialisme issu de l'homologation s'exprime
dans la tridimensionnalité électronique, virtuelle, qui toutefois ne peut
pas être idéalisée, car elle est vue, donc perçue par les cinq sens.

C'est à dire : l'exposition que Ribera réalisait dans ses "murales", a
conflué, aujourd'hui sur le réseau télématique, la vidant de ses
contenus!!!!!!!

Cette dépréciation idéologique a abouti à la crise identitaire de la gauche
occidentale, qui n'arrive plus à retrouver l'élan et la participation des
masses, si dans ses revendications n'aparait pas l'élément économique.

Que signifie ceci?

Ceci signifie tout simplement que à gauche on ne rêve plus.

La grande force du communisme du début du XX siècle était dans la capacité
de faire rêver les masses, un rêve qui pouvait être poursuivi dans la
réalité. Nous sommes au début du XX siècle et l'industrialisation proprement
dite était cantonnée dans des zone somme toute assez restraintes du globe,
et bien que la matrice marxiste fusse d'orientation résolument industrielle,
ce rêve va motiver fondamentalement le monde rural et agricole, au point que
la première nation qui arrivera a réaliser une société communiste, sera la
Russie, un des pays les plus arrierés de l'époque.

Paradoxalemet, précisément à cause du développement de cette société, on a
abouti au tarissement du rêve.

La scolastique soviétique, basée sur la sphére économique, COMME LE MONTRENT
LARGEMENT, PAR EXEMPLE, LES OBSERVATIONS SUR LES QUESTIONS ECONOMIQUES
REALISEES PAR STALIN EN 1951, a fini par bloquer l'élan idéal, relégant
ensuite l'extention internationale du communisme dans un sens purement
économique, effaçant cette valeur onirique importante.

Le communisme, en tant que question purement économique, a fini par se
transformer en aberrations dignes du pire colonialisme du XIX siècle, car,
ainsi que la base fondamentale des premiers trust capitalistes d'Amérique du
Nord SE BASAIT SUR LA TRAITE D'ESCLAVES NOIRS, METTANT A SAC L'AFRIQUE POUR
PLUS D'UN SIECLE, pareillement, L'HOMME NOUVEAU DE POL-POT, se base sur
l'annihilation de l'homme.

Une fois révélé incapable de maintenir en vie la planification économique,
par rapport à la poussée d'expansion du capitalisme basé sur
l'internationalisation, voici que tout le patrimoine idéologique de la
gauche est balayé.

Le vide qu'il a laissé n'a pas été rempli par le capitalisme, comme on
aurait rendance à croire, mais par la Réligion, come le montrent clairement
les pays du Moyen Orient, du Sud-Est Asiatique, d'Afrique et d'Amérique
Latine.

Cette poussée réligieuse est en train d'impliquer aussi le "monde
occidental", comme le montre l'extension de l'Islam, c'est à dire une
réligion concurrente du Christianisme, lequel se lie trop à l'extension
historique du capitalisme (WASP).

En relation à tout ceci, IL RESULTE IMPORTANT, A MON AVIS, REPRENDRE ET
ETENDRE CETTE MATRICE ONIRIQUE PRESENTE DANS LE COMMUNISME ET ABSENTE DANS
LE CAPITALISME, AFIN DE REEDUQUER LES MASSES A AVOIR UN REVE, ET NON
SEULEMENT UNE MOTIVATION MATERIELLE.

LES FEUX DE PARIS

 

 

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